Cuisine

Comment fabrique-t-on du malt ?

Vous êtes-vous déjà laissé aller à déguster une bonne bière l’été, afin de vous réhydrater ? Ou encore le soir, après une longue et éprouvante journée de travail, vous êtes vous déjà délassé dans un fauteuil un verre de whisky à la main ? Savez vous ce que ces deux boissons ont en commun ? Elles sont toutes deux produites à partir de malt, bien sur. Et le malt, savez vous ce que c’est ? C’est une céréale germée, bien souvent de l’orge. Mais il peut aussi être du blé, le froment, du sorgho ou encore du seigle. Il existe des experts qui pratiquent le maltage, c’est-à-dire qui reproduisent artificiellement la germination, afin que ce processus produise certaines enzymes et sucres qui permettront d’obtenir des arômes spécifiques.

Le trempage

La première étape de la recette de fabrication du malt consiste en une succession de phases d’humidification et d’oxygénation. Cette étape dure entre un et deux jours et s’achève lorsque le grain atteint un taux d’humidité de 40 %. Il était, originellement, de 15 %.

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La germination

Durant la deuxième étape du maltage, la céréale est étendue sur des couches épaisses de 30 à 50 cm. Au cours de cette phase, qui dure 4 à 6 jours, des enzymes sont produites naturellement et l’amidon contenu dans la graine commence à se transformer en sucre. On obtient alors du malt vert.

Le touraillage

Lorsque tout l’amidon a été réduit en sucre, il faut arrêter le processus de germination. Pour cela, on place le malt vert dans une « touraille » et on le chauffe. En fonction de la température de chauffe, le malt aura une couleur différente et le caramel ainsi produit aura, lui aussi, des arômes différents.

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Le dégermage

Lors du touraillage, une partie des germes est détachée du malt. Afin de terminer totalement le processus, il convient de détacher les germes encore attachés. Cette opération se fait alors que le malt est encore chaud, c’est-à-dire juste après le touraillage.